Que se cache-t-il derrière l'écran de fumée journalistique à Beyrouth ? Pourquoi un tel tapage médiatique autour d'une franchise ? Qui orchestre magnifiquement ce cirque ou mieux ce capharnaüm ? Et non ce n'est ni une race d'insecte que les humains détestent, ni le surnom dont je voudrais affubler Alex Moreira. Le pauvre homme jeté en pâture à une presse si facilement manipulable. Et vous, je vous observe. Je vois que le panneau n'est pas encore assez grand, pas assez coloré, pas assez sonore... Vous ... vous foncez droit dedans le pied au plancher. Un plancher des vaches que vous foulerez plus longtemps car le jour où GwTy ou même ce renard du désert malien vous dirons de vous jeter dans la première piscine venue.... Eh bien nous assiterons à une orgie de la bêtise humaine. Avez-vous déjà oublier les cours de français que l'on vous a distillés dans vos jeunes années ? Les moutons de Panurge, cela fait-il percuter quelque chose dans votre petit cerveau ? Je vois déjà un entraîneur malien se précipiter sur son ami favori qui a réponse à tout. Non sérieusement, cet brave homme est suffisamment cultivé pour n'exploiter son ami que pour vérifier sa connaissance avant de l'étaler au grand jour. Mais vous autres... vous avez encore tant à apprendre.

Mais revenons à nos moutons. Non Mr. Kan, pas ceux de Panurge que François Rabelais à sacrifier sur l'autel du grégarisme. Revenons sur ce tapage médiatique autour d'une franchise isolée géographiquement. D'ailleurs qui voudrait habiter près des gens si dangereux ? Avez-vous le souvenir d'une franchise ayant fait long feu dans cette région ? Mon sublissime cerveau m'indique qu'une telle franchise ne dépasse jamais la taille du foetus. Bien entendu, je vois déjà l'esprit chagrin de Mr. Gilles se torturer en se demandant bien pourquoi ses Iles Vierges sont traitées de la sorte. Au passage, si vous chercher des pucelles, je vous conseillerais de passer votre chemin... Mr. Gilles je vais vous soulager. Vous perdre au milieu d'une si vaste étendue d'eau est sûrement un moyen plus efficace de survivre que de s'installer dans la chaleur du Moyen-Orient. Car malgré tous ces babillages, c'est là que je souhaitais en venir. Les Mendeleyev Stars... Une franchise qui se permet d'avoir un centre de recherche à la pointe de l'atome tout en construisant des boîtes de conserves à partir d'hommes soit-disant consentants. C'est louche. Je dirais même plus c'est très louche.
J'ai donc voulu mener ma propre enquête. Je commence donc par me procurer une carte de presse avec une fausse identité bien sur pour ne pas finir sous 3 mètres d'eau pieds et poings liés à un sac de plomb. Par la suite, je m'installe dans un studio à proximité du centre des Mendeleyev Stars. Enfin pas trop près, faudrait pas provoquer le danger en duel. Avec discrétion, j'observe donc les allers et venues. Enfin j'ai essayé. Il n'y a pas plus d'aller que de venue devant l'entrée du complexe. Abasourdi par cette découverte, j'abandonne ma planque pour aller me taper la discussion avec le gros malabard pas très futé qui reste immobile 12h durant en attendant la relève. A peine à 50 mètres de cette brute, qu'il me traite d'avorton et exige mon départ. Je prends alors mon courage à deux mains, à moins que ce soit la folie qui me gagne (le monde m'atteindrait-il ?), et je lui exhibe ma carte de presse. Mais que nenni. Vade Retro Satanas. Il se saisit de ma carte et la brûle avec son briquet à gaz. Tiens à gaz, je me souviens même d'un détail aussi sordide alors que je pris quelques coups de matraque, mes jambes n'ayant pas compris assez vite qu'il valut mieux que je recule.
Le marché de la victimisation étant toujours porteur, regardez les efforts de Mrs Herminator, Kan et Orzo, je décidais donc le lendemain de porter ma mésaventure à la presse locale. Presse qui me jeta comme un malpropre. Les résultats encourageants des Protons devant faire la une du lendemain, appuyés par l'analyse de Bernie Copeland, un auto-proclamé garnd gourou du Rookie. Si j'admire son timbre et son tempo, son impartialité me laisse de penseur. Pandemonium, éleveur de talents ? Non mais faut pas rêver ! Quel endroit sinistre pour apprendre. Rien ne vaut les plages d'Auckland. Enfin pour Auckland, si c'est pour voir Bob Anderson vous pouvez passer votre chemin mais pour les filles en bikini... Stop ! Je m'égare à nouveau, comme à chaque fois que je sens mes lecteurs captivés par mes récits.
Revenons à nouveau, à nos maillots... euhhhh... nos moutons. Ce battage médiatique c'est pour étouffer l'affaire que votre dévoué serviteur à débusquer grâce à son génie. Chers lecteurs, je ne vous conseillerais que trop de vous méfier de cette nébuleuse journalistique à la solde des franchises et du président de la Ligue. Quand la brume se dissippera, il ne restera rien et vôtre idôlatrie se détournera de ces sportifs pour se dévouer à votre humble maître et serviteur.

Juste un denier mot avant de vous laissez à vos occupations conjugales; J'ai reçu un certain nombre de lettres dans ma boîte postale et je vous remercie pour tous ces mots de sympathie, d'admiration envers ma brillante analyse de la situation des Mendeleyev Stars. Je vous promets de rester vigilant et de vous informer sans tabous sur les dessous de cette franchise sans oublier le reste de l'Ultraball.

Votre dévoué.
A.