Anne ma soeur Anne, ne vois-tu rien venir ? Telle est la question que de nombreux fans libanais se posent. La franchise vient de rentrer avec le reste du monde dans la période transitoire entre 2 saisons.

La fameuse intersaison. Lieu de tant de débats publics et privés. Une période où les poignées de mains se comptent par dizaines au grand jour mais aussi en-dessous des tables. Les joueurs sur le marché sont accaparés de toutes parts, dans toutes les directions. Les requins de la finance montrent leurs dents et leurs ambitions. Il faut contacter, recontacter et rerecontacter les joueurs les plus en vus du moment. A coup de 20 000 euros par semaine, on cherche la perle rare, la star, la vedette, le leader d'une génération. On y pose beaucoup d'espoir voire même toutes les perspectives de l'équipe. Cet homme fera la gloire de toute une populace en délire agglutinée devant les portes d'un stade à peine capable de contenir toute cette masse humaine. A la une des journaux s'étalent des photos de joueurs dans des lieux où ils ne devraient pas être en présence d'hommes qu'ils ne devraient pas approcher s'ils avaient en eux l'amour de leur patrie. Mais non, devant une telle débauche d'énergie et d'argent, leurs faibles âmes s'effondrent. Des franchises perdent la tête en apprenant le départ de l'enfant chéri du pays, formé au club depuis déjà de longues semaines et ayant à peine pu participer à quelques quarts temps de la saison au grand désespoir de toute la populace. Le peuple n'a pas le pouvoir ni l'argent mais il exige toujours plus de son équipe sans tenir compte des réalités pécunières, des développements technologiques nécessaires, du développement de l'infrastructure. Mais un peuple sans pouvoir est un peuple dangereux qui peut à tout moment prendre ce pouvoir. Alors tels des âmes en périls, les dirigeants des franchises et leurs accolytes, notamment les coachs, veulent sauver leur tête à tout pris quitte à la perdre devant le déluge financier qui s'abat sur leurs épaules si fragiles. Mais si la folie ne concernait que les stars, on pourrait comprendre les tentatives de défenestrage si nombreuses en cette période trouble. Mais non la folie s'étend d'années en années, elle touche maintenant la quasi-totalité des titulaires jusqu'à l'Open Ligue. Que ne donnerait pas un coach pour avoir dans son équipe les 4 titulaires minimum et si possible 4 bloqueurs pour accompagner leur star ultime du blitz ? Rien. On donnerait tout quitte à vendre la belle-mère, la femme et les gosses. Les titulaires de cette nouvelle époque peuvent profiter de cette tourmente financière. Ils vont en mettre plein leurs poches et leurs cavités. Des salaires mirobolants pour débaucher de simples quidams qui du jour au lendemain se verront attrribuer l'étiquette de titulaires alors qu'ils sont à peine des remplaçants honnêtes. Comment ? Vous n'êtes pas un coach touché par cette starite aigüe et titularite aigüe ? Ah je vois, je vous démasque vous misez tout sur un effectif pléthorique qui approche les 20 incapables et qui vous empêche de vous développer. Oh oui j'imagine qu'il existe quelque part des gens nettement plus zens. Des gens qui ne comptent pas les revenus holovisuels que leur chère équipe à durement gagné sur le terrain. Des gens qui ne maugréent pas après le trop faible salary cap de leurs favoris. Des gens qui ne regardent pas frénétiquement 20 fois par jours la liste des transférables. Des gens qui ne contactent pas de coachs pour obtenir des infos ultra-confidentielles sur les progressions individuelles. S'ils existent ces gens, c'est qu'alors ils se cachent loin de tout ce tohu-bohu.

Et pour ne pas rassurer les libanais, c'est bien là le but de ce laïus, c'est que nous trouvons une poignée de ces gens à Beyrouth, à la Mendeleyev Atoms Cie, sponsor on ne peut plus célèbre des Mendeleyev Stars of Beyrouth. Mais pourquoi ces obsédés de l'atome, sont-ils aussi zen ? Un effet secondaire de la piscine du coeur de réacteur ? Une effet des drogues en cours de test ? Vu de l'extérieur, la franchise semble étonnamment silencieuse comme si elle n'était plus là. Que tous soient partis rejoindre leur famille au quatres coins du monde. Seuls des gardes en uniforme sont visibles. Plus d'entraînement, plus de conférences de presses, plus rien. Les Mendeleyev Stars sont une coquille vide alors que le monde autour d'eux est en plein effervescence. On est alors en doit de supposer que la fanchise à poser une ligne de tranfert nette et précise à laquelle elle souhaite se restreindre. 3 joueurs et transferts, 3 joueurs qui doivent rester "à la maison". Moreira ne partira pas, c'est une certitude il a obtenu "le" contrat qu'il souhaitait et méritait. Personne ne pourra s'aligner. Roy malgré ces carences mémorielles a reçu une offre à sa hauteur. Mettre plus serait plus qu'une folie pour n'importe quel club. Mais si cela arrivait, eh bien, Roy partirait. A Beyrouth l'assainissement des finances est une priorité absolue, son départ n'engendrerait donc pas le recrutement d'un tiers. Dernier homme sur la liste Bohrium. Son âge avance mais ses performances sont encore plus qu'honorables. Une offre raisonnée a été proposé par la franchise. Si les prix montent, idem que pour Roy, il partira on ne le retiendra pas. En tant que 4ème bloqueur de l'équipe sa présence n'est pas fondamentalement indispensable à la stratégie de l'Atomic Train qui serait semble-t-il sur le retour à Beyrouth. Seul nota, si les 2 joueurs partent en même temps, on cherchera un remplacant, une bonne affaire de dernière minute pour attendre l'arrivée des jeunes issus du centre. Voilà la zénitude des Stars. Et les libanaisent ne voient rien venir à l'horizon. Mystère et boule de gomme.